TOP DEPART POUR LA PHASE 2 !

Le PDIHB (Programme de Développement Intégré des Hauts Bassins) avec le financement de ERIKS met en œuvre la phase 2 du RAPPDE. Ce projet qui s’inscrit dans la continuité de la phase 1 a opéré des innovations dans l’approche d’appui aux ménages vulnérables en privilégiant le modèle de progression. Le soutien aux ménages vulnérables se fait dans une dynamique de renforcer leur capital social et leur capital financier. L’approche développée par le RAPPDE 2 est différentes des stratégies jadis adoptées par le programme. La sélection des ménages s’est faite sur la base de l’outil PPI. Les ménages identifiés selon leur score de pauvreté ont été regroupés en des groupes d’auto-promotion de 25 personnes maximum par groupe. Au total, 20 groupes ont été mis en place et composé de 394 personnes. Pour renforcer l’autonomie des groupes, un système d’épargne crédit autogéré a été mis en place. Le montant des cotisations pour l’ensemble des groupes est de 961 000 F. 151 ménages ont bénéficiés de prêts d’un montant total de 776 000 F. Les prêts des groupes sont plus élevées à Bama, suivi de Satiri et Kourouma.

Au niveau de l’élevage, chaque groupe à bénéficié d’un bélier et de 4 brebis. On note actuellement 8 mises bas et 4 morts. Seul neuf groupes ont pu mener des activités de maraichéculture. 2.25 ha ont été emblavées avec 5 spéculations (Oignons- Haricot vert- Gombo- Chou- Gourgette). La récolte est attendue en février 2017.  Pour ce qui concerne le volet protection de l’enfance, 37 organes de veilles ont été mis en place, 247 membres de ces organes formés. Des Ambassadeurs pour Enfants au nombre de 39 ont été installés. Des échanges avec les acteurs ont été entrepris à travers l’organisation de 18 fora d’échanges ayant permis de discuter avec 1 094 personnes pour identifier les engagements de chaque catégorie d’acteur en matière de protection de l’enfance. Les actions combinées des organes de veilles, des Ambassadeurs et des réseaux ont permis de prendre en charge 26 enfants en difficultés. Le projet met l’accent sur les pratiques communautaires de protection de l’enfance. Un inventaire de pratiques traditionnelles était prévu. A cet effet, une enquête a été menée auprès de 712 ménages et 68 focus groupes ont été organisés. Les actions de sensibilisations ont permis de toucher 6 000 personnes.